Qu'est-ce que la réalité ?

Il existe une réalité dans laquelle nous sommes tous impliqués. Mais, ce n’est pas faux de dire qu’il existe une réalité propre à chacun ; une vision du monde personnelle. Ce que l’on nomme en PNL sa propre carte du monde.

Il n’est pas non plus faux d’ajouter qu’il existe plusieurs réalités vibratoires. Elles évoluent depuis les basses fréquences jusqu’aux plus hautes fréquences. L’on peut dire aussi qu’elles sont toutes interconnectées. Un rien peut nous faire basculer vers une vibration néfaste, mais aussi nous faire remonter le flux vibratoire. Ce rien n’est autre que notre volonté, notre intention.

Qu’est-ce que tout cela veut dire ? En terme clair, comment peut-on l’exprimer ?

Cela signifie que l’on peut résonner dans le bain vibratoire de notre naissance. Si l’on désire vraiment se hisser au-dessus de cette ondulation pour atteindre un espace plus léger, plus harmonieux c’est possible.

L’on doit aussi comprendre que la personne qui reste enfermée dans une vibration négative peut parfois s’y confiner seule. Il n’y a pas pire geôlier que soi-même. L’on se condamne souvent plus durement qu’un juge le ferait à notre égard. Notre prison mentale sait parfaitement nous retenir en enfer. Il suffit pour cela d’écouter notre rumination mentale et d’y adhérer pleinement.

La bonne nouvelle avec ce paradigme c’est que l’on est le seul maître de notre évolution. Par ailleurs, c’est aussi de comprendre qu’aucune morale ne peut favoriser l’ascension de notre être. L’expérience nous le montre. Des religions ont tenté de nous élever spirituellement à grand coup de morale, de prières, d’inquisitions, de punitions divines et d’autorité. Mais en vain. Personne ne peut vraiment contredire ce fait. Certes, il y a de grands saints, des êtres exceptionnels qui y sont parvenus. Mais nous découvrirons que d’autres aspects essentiels en sont responsables.

La violence appelle la violence, tout le monde le sait. Donc, si ça n’est pas la morale qui nous élève, qu’est-ce que c’est ?

Le capitalisme nous vend le bonheur à grand coup et à grands coûts de publicités. On achète ce bonheur à grand prix. Certains en viennent à se fourvoyer pour atteindre ce but fixé par les médias. Mais là encore, l’expérience nous révèle que la satisfaction n’est que momentanée, limitée par le temps, éphémère. En somme, quelque chose de plus précieux, de plus profond nous appelle à nous élever.

Mes propos ne servent pas à faire des conclusions hâtives, de juger les divers états vibratoires. Mon étude sert davantage à démontrer l’existence de réalités multiples imbriquées les unes les autres dans une seule réalité commune à tous les êtres vivants.

L’on est alors en droit de se poser au moins deux questions essentielles :

- Qu’est-ce qui peut nous donner envie de progresser vers des vibrations hautes ?

- Comment s’y prend-on ?

Pour répondre à la première question, il faut réapprendre à utiliser ses sens. Réapprendre à ressentir son corps, ses émotions, ses besoins essentiels. Corps, âme et esprit sont parfaitement reliés.

Le corps physique que tout le monde identifie. L’âme que l’on doit entendre comme "animus", la part instinctive de l’homme, mais aussi l’inconscient collectif. Et enfin l’esprit, qui trouve son essence dans la raison.

Ce ressenti profond de son être (corps, âme et esprit) est la clé de l’évolution, de l’épanouissement personnel et collectif.

En nous sont inscrits nos vrais besoins. Ils se traduisent par des valeurs, mais pas seulement. Ils révèlent l’expression du bonheur temporel tel que l’on se l'imagine. Ce mouvement intérieur nous pousse à la sagesse. Cette sagesse est universelle. Elle nous rappelle l’essence même de l’univers : nous aimer les uns les autres. Nous respecter, respecter la vie, toute vie. L’autre devient source d’élévation. On se doit d’être un exemple pour nos proches afin de les inspirer à s’élever vers une vibration plus aisée, plus douce, plus harmonieuse.

En ce lieu, la morale et la vertu ne s’expriment pas comme un devoir ou une obligation contrainte, mais davantage par le fait qu’elles sont inhérentes à notre vie. De même que dans les basses fréquences associées à l’enfer, les démons tentateurs poussent ceux qui y stagnent aux vices et aux crimes les plus abominables.

Naviguer sur les vagues du bonheur ne doit pas s’apparenter à une image figée. Une sorte d’icône du merveilleux. Nul ne sait à quoi cela va ressembler pour lui. On peut juste entrevoir comment d’autres s’y sentent bien.

En enfer, c’est-à-dire en basse fréquence ou vibration, nous goûtons à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il nous faut déployer le sens de la critique pour bien les différencier. L’accusation est un moyen de se maintenir éloigné de ce qui nous rebute. Mais c’est souvent insuffisant. Et ce que l’on ne souhaite pas manifester se produit tout de même dans notre vie.

Tandis que dans les vibrations dites pures, élevées ou à l’état d’éveil, c’est à l’arbre de vie que l’on goûte. On s’en nourrit par le désir de manifester la paix, d’aider son prochain, de faire le bien autour de nous. On s’en repait par l’accession à notre état de vie heureuse. Il n’existe pas de définition particulière à l’épanouissement. Il ne s’agit pas de se défaire de nos biens, de vivre dans le seuil de pauvreté ou de renoncer à quelque chose. C’est au contraire un état dans lequel on se donne les moyens de manifester les biens, le travail et le relationnel auxquels on aspire. S’ajoute à cette acquisition la conscience de former un tout avec le reste du monde, pour ne pas dire l’univers.

Puisque rien n’est figé, la vie continue de nous surprendre dans les hautes sphères de la réalisation.

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